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depuis 1982
Tout savoir du métier de médecin militaire
10 anciens racontent leur expérience de médecin militaire
MÉDECIN MILITAIRE EN BREF
Le Service de Santé des Armées assure la prise en charge médico-chirurgicale au plus près des combattants sur terre, en mer ou dans les airs, pour leur donner les meilleures chances de survie.
Ils sont 14 760 femmes et hommes intervenant sur le territoire national et en opérations pour soutenir les forces armées.
Le SSA (Service de Santé des Armées) compte dans ses rangs plus de 120 métiers (médicales et administratives).
C’est aussi un acteur de la santé publique avec ses 8 hôpitaux militaires ouverts à tous les assurés sociaux. Il participe aux plans gouvernementaux (Ebola, grippe, attentats Paris 2015, Covid) et interventions françaises.
LE PARCOURS DE CLAIRE
1. Claire, médecin de Marine
- Le "doc" des militaires
- Intégration de l'ESA en 2007
- Accompagnement en mission des militaires
“Je suis le “doc” des militaires, celui capable de les soigner à terre, en mer, en l’air tout comme en métropole, en outre-mer et à l’étranger.
Mes missions au quotidien sont :
– être le médecin généraliste des militaires ;
– veiller à ce que les militaires soient en bonne santé par des visites périodiques ;
– assurer le soutien médical de leurs activités d’entraînement à risque ;
– les accompagner en mission, où qu’ils aillent, pour leur permettre d’être soignés si besoin.
Parfois, je peux :
– soigner les familles de militaires ;
– soigner des populations étrangères en difficulté.
Je suis entrée à l’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux en 2007. J’ai suivi tout le cursus de formation d’un médecin civil, mais avec des compléments de cours militaire et de médecine militaire. J’ai effectué l’internat à l’hôpital d’instruction des armées de Toulon Sainte-Anne. Une fois terminé l’internat et la thèse de médecine générale, j’ai été mutée en Guyane comme médecin référent du régiment du service militaire adapté de Cayenne et des unités de la Marine nationale. Puis, j’ai été mutée à Toulon pour être médecin de Marine et embarquer sur les bateaux.“
Claire, Brest, France
LE PARCOURS DE LIVIA
2. Livia, spécialisée en médecine aéronautique
- Médecin généraliste au sein du SSA
- Intégration de l'ESA en 2010
- Soutien médical des forces armées
“Je suis médecin généraliste au sein du Service de Santé des Armées. La mission du médecin des armées est d’assurer en toutes circonstances le soutien médical des forces armées (Terre, Air, Marine) et de la Gendarmerie, en métropole comme sur les théâtres d’opération. Ce soutien médical des forces armées consiste à soigner les militaires, les préparer médicalement à leurs missions, à prendre en charge les blessés et les malades sur les théâtres d’opérations jusqu’à leur rapatriement en métropole et à suivre l’état de santé du militaire tout au long de sa carrière.
J’ai intégré l’École de Santé des Armées (nouvellement renommée EMSLB pour École Militaire de Santé Lyon Bron) après un concours niveau bac (bac S obtenu en 2010). Ensuite, le cursus des études médicales est le même que dans le civil (réforme en cours concernant les études de médecine). En parallèle, j’ai suivi des formations spécifiques médico-militaires. J’ai fait mon internat de médecine générale à Lyon que j’ai terminé en novembre 2019.
Durant mes années d’internat, j’ai passé une thèse d’exercice. Je suis actuellement en poste depuis peu. Ayant choisi un poste dans l’armée de l’air, j’ai la chance de pouvoir me spécialiser en médecine aéronautique grâce au Brevet de Médecine Aéronautique de la Défense.”
Livia, Luxeuil-les-Bains, France
LE PARCOURS DE ROBERT
3. Robert, professeur agrégé de médecine des forces
- Formateur médical
- Intégration de l'ESA en 1992
- Soutien médical des soldats
“Je suis médecin militaire assurant le soutien santé de nos soldats en France comme en opérations.
Je suis responsable d’un cabinet de médecine générale d’un régiment de la Légion étrangère et conseiller santé du général commandant la Légion étrangère.
Je m’occupe aussi beaucoup de la formation médicale de nos élèves en cours de cursus. Cet été, je serai affecté comme directeur des études de l’école de formation des futurs médecins et infirmiers de l’armée française.
Après un BAC en 1992, j’ai intégré l’École de Santé des Armées de Bordeaux. Sorti d’école en 2001, j’ai enchaîné de très nombreux postes opérationnels chez les parachutistes, dans les forces spéciales et à la Légion étrangères.
J’ai participé à plus de 18 missions en opérations.
Je suis, depuis 2016, professeur agrégé de médecine des forces.”
Robert, Marseille, France
LE PARCOURS DE HERVÉ
4. Hervé, médecin militaire urgentiste
- Médecin militaire urgentiste
- Responsable d'équipe
- Prise en charge des militaires en France et en mission
“En tant que médecin urgentiste militaire, ma vocation est de prendre soin de nos militaires en France et en mission, au plus près des Forces.
Nos actions sont aussi pour la population française, notamment au sein de ma structure des urgences et l’ambulance de réanimation dont j’ai la responsabilité avec mon équipe.
Notre vocation de soignants urgentistes est bien de toujours élargir notre zone de confort, en situation isolée ou d’exception, comme en situation plus conventionnelle, pour limiter les morts évitables et sauver l’avenir fonctionnel de nos blessés.
Mes missions sont l’accueil des urgences de Marseille, la qualité et la valorisation, la formation, la préparation opérationnelle et la projection au plus près des forces militaires françaises à l’image des forces engagées sur l’opération Berkane.
Il me semble avoir obtenu ce travail grâce à ma motivation, ma pugnacité, mon éducation, ma volonté et mon esprit de corps.“
Hervé, Marseille, France
LE PARCOURS DE MYLÈNE
5. Mylène, médecin militaire spécialiste en santé publique
- Spécialiste en santé publique des armées
- Investigation et évaluation des risques sanitaires
- Soutien médical aux militaires, vétérans et populations civiles
“Je suis médecin de santé publique auprès des militaires. Au sein du centre d’épidémiologie et de santé publique des armées, je veille au quotidien à l’état de santé de nos militaires, qu’ils soient en métropole ou déployés en mission. La santé publique militaire est une spécialité opérationnelle.
Je réalise aussi des missions d’investigation et d’évaluation des risques sanitaires auxquels peuvent être exposés nos militaires. Je suis rentrée à l’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux après l’obtention de mon bac S. J’ai poursuivi ma formation d’interne de médecine générale à la faculté de Marseille, puis j’ai fait une première partie de carrière opérationnelle au sein de la Marine nationale et en outre-mer.
J’ai pu participer à des missions exceptionnelles au Gabon et en 2015 en Guinée Conakry dans le cadre de la participation du Service de santé des armées à la lutte contre le virus Ebola. Enrichie de ces expériences, je me suis sédentarisée sur Marseille pour devenir en 2020 assistante de santé publique. J’ai donc un parcours spécifique en milieu maritime et dans le soutien médical aux militaires, vétérans et populations civiles.
Cette évolution de carrière me permet d’enrichir mes connaissances et de me spécialiser tout en restant au contact des forces et des hôpitaux militaires.“
Mylène, Marseille, France
LE PARCOURS DE PIERRE-ALEXANDRE
6. Pierre-Alexandre, médecin des forces armées
- Médecin dans un régiment de l’armée de terre
- Intégration de l'ESA après le bac
- Réalisation de divers stages en médecine
“Engagé au sein du Service de Santé des Armées, j’ai fini mon internat de médecine Générale depuis maintenant un an. Je suis devenu médecin dans un régiment de l’armée de terre.
La maquette de médecine générale nous a fait passer par de nombreux terrains de stage : cabinet de médecine générale, urgences adultes, pédiatrie, gynécologie, médecine hospitalière. Par ailleurs, nous devons réaliser régulièrement des gardes de nuit, soit aux urgences, soit au sein des services dans lesquels nous sommes.
J’ai tenté le concours d’entrée à l’École de Santé des Armées en classe de terminale. J’ai finalement passé avec succès ma première année de médecine (PACES) dans le milieu civil.
C’est après le concours de 6ème année (les ECN : examen classant national) que je me suis engagé dans le service de santé des armées, tout d’abord en tant que réserviste puis en tant qu’officier sous contrat via une nouvelle filière permettant de rejoindre en tant qu’interne en médecine civil le SSA. Après un cursus de formation complémentaire des internes militaires sortis d’internat, je suis affecté depuis maintenant un an dans une unité de l’armée de terre en tant que médecin des forces armées.“
Pierre-Alexandre, Strasbourg, France
LE PARCOURS DE GWION
7. Gwion, conseiller santé du directeur général de la Gendarmerie Nationale
- Titulaire de la capacité de médecine d'urgence
- Intégration de l'ESA en 1996
- Spécialiste dans la discipline des "techniques d'état-major"
“Médecin du SSA, je suis employé depuis octobre 2023 au sein de la division “opérations” de la direction centrale du SSA. Entré en 1996 à l’École du Service de Santé des Armées, j’effectue ma formation à la faculté de médecine de Bordeaux, dont je sors diplômé en médecine générale en 2005. Jusqu’en 2013, j’embarque comme médecin sur plusieurs bâtiments de surface de la Marine nationale.
Titulaire de la capacité de médecine d’urgence, j’effectue en parallèle des gardes aux urgences d’hôpitaux militaires et civils.
Je rejoins ensuite la direction centrale du SSA, où je m’occupe successivement entre 2013 et 2022:
– de la planification, la conception et la conduite du soutien médical des opérations ;
– de l’organisation interne du SSA ;
– de la stratégie ;
– des relations du SSA avec les armées.
De 2022 à 2023, j’occupe la fonction de conseiller santé du directeur général de la gendarmerie nationale. Spécialiste dans la discipline des “techniques d’état-major”, ayant effectué une année à l’école de guerre, mon parcours est l’illustration de la richesse et de la grande variété des orientations et des parcours professionnels qu’offre le SSA.”
Gwion, Paris, France
LE PARCOURS DE NOÉMIE
8. Noémie, médecin militaire dans l’armée de terre
- Responsable d'une antenne médicale des armées
- Intégration de l'ESA après le bac
- Occupation de divers postes de soutien à l'armée de terre
“Je suis médecin militaire et responsable d’une antenne médicale des armées soutenant un régiment de l’armée de terre.
Mon travail combine la médecine de soins, médecine du sport et d’urgence pour les militaires, leurs familles et les anciens combattants. Je m’occupe aussi de la médecine d’expertise, évaluation des aptitudes, préparation avant projection et expertises diverses.
Je dirige une équipe de trente personnes et organise des activités variées. Après mon bac, je me suis engagé à l’École du Service de Santé des Armées et j’ai suivi mes études de médecine à Bordeaux, puis à Paris.
J’ai ensuite occupé divers postes de soutien à l’armée de terre et participé à plusieurs missions extérieures dans des contextes variés.“
Noémie, Paris, France
LE PARCOURS DE SANDRINE
9. Sandrine, médecin chargé de formation
- Médecin des forces au sein des armées
- Intégration de l'ESA de Lyon
- 5 ans au sein des régiments parachutistes
“Je pratique la médecine des forces au sein des armées : consultation médicale, expertise médicale, médecine des collectivités, médecine des voyages, conseil au commandement, soutien des activités à risque et pratique du sauvetage au combat.
Actuellement chargé de formation, enseignement et recherche auprès de l’École du Val-de-Grâce et localement au dixième, Centre médical des armées de Marseille ainsi qu’à la faculté de médecine de Marseille.
J’ai étudié à l’École de Santé des Armées de Lyon, puis j’ai exercé au sein de la médecine des forces.
J’ai également un parcours au sein de l’armée de terre, dont cinq ans passés auprès des régiments parachutistes.”
Sandrine, Paris, France
LE PARCOURS D'HÉLÈNE
10. Hélène, médecin infectiologue réanimateur
- Médecin urgentiste
- 10 ans d'activité opérationnelle
- spécialiste réanimateur
“Ancien médecin urgentiste militaire, j’exerce dans le milieu hospitalier après une activité opérationnelle embarquée sur toute sorte de bâtiments de la Marine nationale et d’activité de projection avec la sécurité civile. Attirée initialement par la biologie tropicale, l’activité opérationnelle me pousse sans l’avoir prémédité vers l’urgence. En plus d’une forte expérience en traumatologie et médecine du sport, je complète ma formation d’urgentiste en échographie et pédiatrie.
Je quitte l’institution militaire après 10 ans d’activité opérationnelle pour me former à la réanimation jusqu’à ma qualification en tant que spécialiste réanimateur en 2018.
Je reviens à l’infectieux après un Master 2 professionnel de Santé publique et une mission humanitaire en RDC (EBOLA 2019). Mon appétence pour l’infectiologie m’amène à finaliser ma formation au CHU Bichat afin de valider le DESC d’infectiologie en 2021.
Dans l’idée de me rapprocher des infections émergentes sévères, j’ai travaillé comme réanimateur en Guyane entre 2021 et 2023. Depuis mon retour en métropole, j’exerce comme Infectiologue à l’IHU Méditerranée Infection pour participer à l’équipe REB (Risque Épidémique et Biologique) et développer l’unité de soins intensifs infectieux.“
Hélène, Valence, France
LES ANCIENS TÉMOIGNENT
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MÉDECIN MILITAIRE EN BREF
Le Service de Santé des Armées assure la prise en charge médico-chirurgicale au plus près des combattants sur terre, en mer ou dans les airs, pour leur donner les meilleures chances de survie.
Ils sont 14 760 femmes et hommes intervenant sur le territoire national et en opérations pour soutenir les forces armées.
Le SSA (Service de Santé des Armées) compte dans ses rangs plus de 120 métiers (médicales et administratives).
C’est aussi un acteur de la santé publique avec ses 8 hôpitaux militaires ouverts à tous les assurés sociaux. Il participe aux plans gouvernementaux (Ebola, grippe, attentats Paris 2015, Covid) et interventions françaises.
LE PARCOURS DE CLAIRE
1. Claire, médecin de Marine
- Le "doc" des militaires
- Intégration de l'ESA en 2007
- Accompagnement en mission des militaires
“Je suis le “doc” des militaires, celui capable de les soigner à terre, en mer, en l’air, tout comme en métropole, en outre-mer et à l’étranger.
Mes missions au quotidien sont :
– être le médecin généraliste des militaires ;
– veiller à ce que les militaires soient en bonne santé par des visites périodiques ;
– assurer le soutien médical de leurs activités d’entraînement à risque ;
– les accompagner en mission, où qu’ils aillent, pour leur permettre d’être soignés si besoin.
Parfois, je peux :
– soigner les familles de militaires ;
– soigner des populations étrangères en difficulté.
Je suis entrée à l’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux en 2007. J’ai suivi tout le cursus de formation d’un médecin civil, mais avec des compléments de cours militaire et de médecine militaire. J’ai effectué l’internat à l’hôpital d’instruction des armées de Toulon Sainte-Anne. Une fois terminé l’internat et la thèse de médecine générale, j’ai été mutée en Guyane comme médecin référent du régiment du service militaire adapté de Cayenne et des unités de la Marine nationale. Puis, j’ai été mutée à Toulon pour être médecin de Marine et embarquer sur les bateaux.“
Claire, Brest, France
LE PARCOURS DE LIVIA
2. Livia, spécialisée en médecine aéronautique
- Médecin généraliste au sein du SSA
- Intégration de l'ESA en 2010
- Soutien médical des forces armées
“Je suis médecin généraliste au sein du Service de Santé des Armées. La mission du médecin des armées est d’assurer en toutes circonstances le soutien médical des forces armées (Terre, Air, Marine) et de la Gendarmerie en métropole comme sur les théâtres d’opération. Ce soutien médical des forces armées consiste à soigner les militaires, les préparer médicalement à leurs missions, à prendre en charge les blessés et les malades sur les théâtres d’opérations jusqu’à leur rapatriement en métropole et à suivre l’état de santé du militaire tout au long de sa carrière.
J’ai intégré l’École de Santé des Armées (nouvellement renommée EMSLB pour École Militaire de Santé Lyon Bron) après un concours niveau bac (bac S obtenu en 2010). Ensuite, le cursus des études médicales est le même que dans le civil (réforme en cours concernant les études de médecine). En parallèle, j’ai suivi des formations spécifiques médico-militaires. J’ai fait mon internat de médecine générale à Lyon que j’ai terminé en novembre 2019.
Durant mes années d’internat, j’ai passé une thèse d’exercice. Je suis actuellement en poste depuis peu. Ayant choisi un poste dans l’armée de l’air, j’ai la chance de pouvoir me spécialiser en médecine aéronautique grâce au Brevet de Médecine Aéronautique de la Défense.”
Livia, Luxeuil-les-Bains, France
LE PARCOURS DE ROBERT
3. Robert, professeur agrégé de médecine des forces
- Formateur médical
- Intégration de l'ESA en1992
- Soutien médical des soldats
“Je suis médecin militaire assurant le soutien santé de nos soldats en France comme en opérations.
Je suis responsable d’un cabinet de médecine générale d’un régiment de la Légion étrangère et conseiller santé du général commandant la Légion étrangère.
Je m’occupe aussi beaucoup de la formation médicale de nos élèves en cours de cursus. Cet été, je serai affecté comme directeur des études de l’école de formation des futurs médecins et infirmiers de l’armée française.
Après un BAC en 1992, j’ai intégré l’École de Santé des Armées de Bordeaux. Sorti d’école en 2001, j’ai enchaîné de très nombreux postes opérationnels chez les parachutistes, dans les forces spéciales et à la Légion étrangères.
J’ai participé à plus de 18 missions en opérations.
Je suis, depuis 2016, professeur agrégé de médecine des forces.”
Robert, Marseille, France
LE PARCOURS D' HERVÉ
4. Hervé, médecin militaire urgentiste
- Médecin militaire urgentiste
- Responsable d'équipe
- Prise en charge des militaires en France et en mission
“En tant que médecin urgentiste militaire, ma vocation est de prendre soin de nos militaires en France et en mission, au plus près des Forces.
Nos actions sont aussi pour la population française, notamment au sein de ma structure des urgences et l’ambulance de réanimation dont j’ai la responsabilité avec mon équipe.
Notre vocation de soignants urgentistes est bien de toujours élargir notre zone de confort, en situation isolée ou d’exception, comme en situation plus conventionnelle, pour limiter les morts évitables et sauver l’avenir fonctionnel de nos blessés.
Mes missions sont l’accueil des urgences de Marseille, la qualité et la valorisation, la formation, la préparation opérationnelle et la projection au plus près des forces militaires françaises à l’image des forces engagées sur l’opération Berkane.
Il me semble avoir obtenu ce travail grâce à ma motivation, ma pugnacité, mon éducation, ma volonté et mon esprit de corps.“
Hervé, Marseille, France
LE PARCOURS DE MYLÈNE
5. Mylène, médecin militaire spécialiste en santé publique
- Spécialiste en santé publique des armées
- Investigation et évaluation des risques sanitaires
- Soutien médical aux militaires, vétérans et populations civiles
Je suis médecin de santé publique auprès des militaires. Au sein du centre d’épidémiologie et de santé publique des armées, je veille au quotidien à l’état de santé de nos militaires, qu’ils soient en métropole ou déployés en mission. La santé publique militaire est une spécialité opérationnelle.
Je réalise aussi des missions d’investigation et d’évaluation des risques sanitaires auxquels peuvent être exposés nos militaires. Je suis rentrée à l’école du service de santé des armées de Bordeaux après l’obtention de mon bac S. J’ai poursuivi ma formation d’interne de médecine générale à la faculté de Marseille, puis j’ai fait une première partie de carrière opérationnelle au sein de la Marine nationale et en outre-mer.
J’ai pu participer à des missions exceptionnelles au Gabon et en 2015 en Guinée Conakry dans le cadre de la participation du Service de santé des armées à la lutte contre le virus Ebola. Enrichie de ces expériences, je me suis sédentarisée sur Marseille pour devenir en 2020 assistante de santé publique. J’ai donc un parcours spécifique en milieu maritime et dans le soutien médical aux militaires, vétérans et populations civiles.
Cette évolution de carrière me permet d’enrichir mes connaissances et de me spécialiser tout en restant au contact des forces et des hôpitaux militaires.
Mylène, Marseille, France
LE PARCOURS DE PIERRE-ALEXANDRE
6. Pierre-Alexandre, médecin des forces armées
- Médecin dans un régiment de l’armée de terre
- Intégration de l'ESA après le bac
- Réalisation de divers stages en médecine
“Engagé au sein du Service de Santé des Armées, j’ai fini mon internat de médecine Générale depuis maintenant un an. Je suis devenu médecin dans un régiment de l’armée de terre.
La maquette de médecine générale nous a fait passer par de nombreux terrains de stage : cabinet de médecine générale, urgences adultes, pédiatrie, gynécologie, médecine hospitalière. Par ailleurs, nous devons réaliser régulièrement des gardes de nuit, soit aux urgences, soit au sein des services dans lesquels nous sommes.
J’ai tenté le concours d’entrée à l’École de Santé des Armées en classe de terminale. J’ai finalement passé avec succès ma première année de médecine (PACES) dans le milieu civil.
C’est après le concours de 6ème année (les ECN : examen classant national) que je me suis engagé dans le service de santé des armées, tout d’abord en tant que réserviste puis en tant qu’officier sous contrat via une nouvelle filière permettant de rejoindre en tant qu’interne en médecine civil le SSA. Après un cursus de formation complémentaire des internes militaires sortis d’internat, je suis affecté depuis maintenant un an dans une unité de l’armée de terre en tant que médecin des forces armées.“
Pierre-Alexandre, Strasbourg, France
LE PARCOURS DE GWION
7. Gwion, conseiller santé du directeur général de la Gendarmerie Nationale
- Titulaire de la capacité de médecine d'urgence
- Intégration de l'ESA en 1996
- Spécialiste dans la discipline des "techniques d'état-major"
“Médecin du SSA, je suis employé depuis octobre 2023 au sein de la division “opérations” de la direction centrale du SSA. Entré en 1996 à l’École du Service de Santé des Armées, j’effectue ma formation à la faculté de médecine de Bordeaux, dont je sors diplômé en médecine générale en 2005. Jusqu’en 2013, j’embarque comme médecin sur plusieurs bâtiments de surface de la Marine nationale.
Titulaire de la capacité de médecine d’urgence, j’effectue en parallèle des gardes aux urgences d’hôpitaux militaires et civils.
Je rejoins ensuite la direction centrale du SSA, où je m’occupe successivement entre 2013 et 2022:
– de la planification, la conception et la conduite du soutien médical des opérations ;
– de l’organisation interne du SSA ;
– de la stratégie ;
– des relations du SSA avec les armées.
De 2022 à 2023, j’occupe la fonction de conseiller santé du directeur général de la gendarmerie nationale. Spécialiste dans la discipline des “techniques d’état-major”, ayant effectué une année à l’école de guerre, mon parcours est l’illustration de la richesse et de la grande variété des orientations et des parcours professionnels qu’offre le SSA.”
Gwion, Paris, France
LE PARCOURS DE NOÉMIE
8. Noémie, médecin militaire dans l’armée de terre
- Responsable d'une antenne médicale des armées
- Intégration de l'ESA après le bac
- Occupation de divers postes de soutien à l'armée de terre
“Je suis médecin militaire et responsable d’une antenne médicale des armées soutenant un régiment de l’armée de terre.
Mon travail combine la médecine de soins, médecine du sport et d’urgence pour les militaires, leurs familles et les anciens combattants. Et la médecine d’expertise, évaluation des aptitudes, préparation avant projection et expertises diverses.
Je dirige une équipe de trente personnes et organise des activités variées. Après mon bac, je me suis engagé à l’École du Service de Santé des Armées et j’ai suivi mes études de médecine à Bordeaux, puis à Paris.
J’ai ensuite occupé divers postes de soutien à l’armée de terre et participé à plusieurs missions extérieures dans des contextes variés.“
Noémie, Paris, France
LE PARCOURS DE SANDRINE
9. Sandrine, médecin chargé de formation
- Médecin des forces au sein des armées
- Intégration de l'ESA de Lyon
- 5 ans au sein des régiments parachutistes
“Je pratique la médecine des forces au sein des armées : consultation médicale, expertise médicale, médecine des collectivités, médecine des voyages, conseil au commandement, soutien des activités à risque et pratique du sauvetage au combat.
Actuellement chargé de formation, enseignement et recherche auprès de l’École du Val-de-Grâce et localement au dixième, Centre médical des armées de Marseille ainsi qu’à la faculté de médecine de Marseille.
J’ai étudié à l’École de Santé des Armées de Lyon, puis j’ai exercé au sein de la médecine des forces.
J’ai également un parcours au sein de l’armée de terre, dont cinq ans passés auprès des régiments parachutistes.”
Sandrine, Paris, France
LE PARCOURS D'HÉLÈNE
10. Hélène, médecin infectiologue réanimateur
- Médecin urgentiste
- 10 ans d'activité opérationnelle
- spécialiste réanimateur
“Ancien médecin urgentiste militaire, j’exerce dans le milieu hospitalier après une activité opérationnelle embarquée sur toute sorte de bâtiments de la Marine nationale et d’activité de projection avec la sécurité civile. Attirée initialement par la biologie tropicale, l’activité opérationnelle me pousse sans l’avoir prémédité vers l’urgence. En plus d’une forte expérience en traumatologie et médecine du sport, je complète ma formation d’urgentiste en échographie et pédiatrie.
Je quitte l’institution militaire après 10 ans d’activité opérationnelle pour me former à la réanimation jusqu’à ma qualification en tant que spécialiste réanimateur en 2018.
Je reviens à l’infectieux après un Master 2 professionnel de Santé publique et une mission humanitaire en RDC (EBOLA 2019). Mon appétence pour l’infectiologie m’amène à finaliser ma formation au CHU Bichat afin de valider le DESC d’infectiologie en 2021.
Dans l’idée de me rapprocher des infections émergentes sévères, j’ai travaillé comme réanimateur en Guyane entre 2021 et 2023. Depuis mon retour en métropole, j’exerce comme Infectiologue à l’IHU Méditerranée Infection pour participer à l’équipe REB (Risque Épidémique et Biologique) et développer l’unité de soins intensifs infectieux.“
Hélène, Valence, France
LES ANCIENS TÉMOIGNENT
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